Biographie d'un artiste aux mutiples facettes
Henri Sié a ouvert sa galerie, située à côté de l'église en 1986, où il expose ses propres peintures.
Il est né à Toulouse en 1936, où il étudie les beaux-arts.
Henri Sié a exposé dans de nombreux pays, Japon, Etats-Unis, Allemagne... où se trouvent de nombreux collectionneurs.
D'autres artistes sont exposés dans quatre show-rooms, répartis au rez-de-chaussée et à l'étage :
Dany Lartigue, Desnoyer, Ferrer, Marko.c...et bien d'autres.
La galerie est ouverte toute l'année.
Extrait du Bénézit (1999) :
Né en 1936 à Toulouse (Haute-Garonne). XXème siècle.
Français.
Peintre de Paysages.
Il fut peintre paysagiste des Beaux-Arts de Toulouse.
Il part à Paris comme modéliste.
A vingt-huit ans, il devient chanteur d'opéra et de concert.
Il s'installe à Saint Tropez où il ouvre sa propre galerie d'art.
Il participe au salon des indépendants à Paris, et à différents groupes de la région.
Ses paysages du midi sont fortement peints avec une palette vive.
Sudiste, né à Toulouse en 1936 où il étudie les beaux-arts, Henri Sie découvre Saint Tropez dans les années 70. Séduit et enchanté par la lumière et les couleurs de la Provence, tombé sous le charme du vieux village, il ouvre sa galerie à côté de l'église en 1987.
Passionné de peinture et de musique, il expose son travail dans un salon à Paris et à 28 ans, il découvre qu'il a une voix de baryton lyrique. Il a été formé par le célèbre chanteur wagnérien.
Germaine Lubin et le mélodiste Pierre Barnac, et a remporté plusieurs prix internationaux concours.Il chante de grands opéras barytons : Les Noces de Figaro, Don Juan, Carmen, Faust, La Bohème, Manon, etc. Sous la direction des chefs d'orchestre les plus prestigieux : R. Kubelik, Previtalli, Plasson, dans les grands théâtres internationaux de Munich, Rome, Lisbonne, La Hogue, Amsterdam, Le Vatican (avec Sainte Cécile), Théâtre Royal de Versailles.
Il chante également dans les cathédrales et les églises à l'occasion de nombreux concerts et enchaîne pour son plaisir des récitals avec son ami le grand pianiste Yury Boukoff.
En peinture, sa préférence va à Cézanne, Von Gogh, Carlo Carra et surtout
le grand braque Marko qui vivait à Saint Tropez et avec qui il se lie d'amitié vers la fin de sa vie. C'est lui qui a encouragé Henri à peindre sans les contraintes des « modes ».
Agrégé de l'association des peintres de Saint Tropez, Henri Sie expose dans de nombreux
pays, Japon, Etats-Unis, Allemagne où se trouvent de nombreux collectionneurs. Il entre dans le livre Bénézit en 1999.
La musique et la peinture sont pour moi un abri et aussi un défi que rien ne peut
remplacer ", dit-il". Ses œuvres percutantes allient force, couleur, contrastes et lumière. Sa peinture délivre plus qu'un sentiment, elle est l'expression de paysages à travers la force et la puissance de son architecture où les rouges, les ocres, les jaunes et les violets explosent comme de fortes notes de musique.
Henri Sié parle de lui
Né à Toulouse en 1936, Henri Sié étudie la peinture aux célèbres Beaux Arts
académie tout en poursuivant sa passion pour l'opéra. Baryton, il remporte de nombreux concours internationaux qui lui donnent accès aux théâtres européens les plus prestigieux où il chante le premier rôle d'opéras tels que Don Giovanni, Les Noces de Figaro, Carmen, Faust, La Bohème, Manon Lescaut, etc.
Il a également donné de nombreux concerts avec son ami et célèbre pianiste, feu Yury Boukoff.
Sa passion pour la peinture est cependant toujours restée avec lui.
Suite à son attirance pour le Sud-Ouest de la France, où il est né, Henri Sié tombe sous le charme des couleurs de Provence qui prennent vie dans ses tableaux. En 1987, il ouvre sa propre galerie dans le vieux Saint-Tropez, près du clocher de l'église. Comme des artistes comme Signac, Matisse et bien d'autres, il est captivé par la beauté de cette partie de la France qu'il mettra en valeur à travers ses œuvres par l'utilisation de couleurs intenses.
Depuis sa galerie, Henri Sié parle de son passé et de sa passion pour la peinture
Qu’est-ce qui vous a amené à devenir peintre ?
Peut-être est-ce né pendant mon enfance passée parmi les merveilleux
paysages de mon Sud-Ouest bien-aimé. J'avais envie de traduire les émotions que je ressentais en regardant ces paysages à travers la peinture et le dessin. Il était donc naturel pour moi d'aller étudier à l'académie des Beaux-Arts de Toulouse où je pourrais être guidé dans mon parcours artistique avec encore plus d'amour et d'enthousiasme. Mon autre passion, le chant, a continué en même temps, même si je n'ai jamais arrêté de peindre et de dessiner.
L'opéra n'est pas facile : à mon avis, il était indispensable d'être suffisamment doué pour chanter des rôles principaux, ce qui me semblait être le cas.
J'ai toujours cru que la musique et la peinture pouvaient facilement se compléter
un autre. L'art de la musique, le chant, est tout aussi capable de susciter des émotions dans un opéra, une chanson ou une symphonie qu'un tableau par ses couleurs subtiles, fortes ou pâles, en exprimant leur douceur, leurs contrastes ou leur immédiateté.
L'association entre les deux arts m'a toujours été indispensable et
a, L'association entre les deux arts m'a toujours été indispensable et m'a, peut-être, permis de mieux me connaître et de comprendre certains aspects de l'art que je n'aurais peut-être jamais découverts.
Frédéric Vitoux, de l'Académie française
Henri Sié ne tourne pas autour du pot. Il ne triche pas.
Il ne vise pas la mise en scène pour impressionner les crédules.
Il peint, si je puis dire, précisément à l'heure.
La sincérité des couleurs alliée à la justesse de l’instant.
Je ne crois pas qu'il ait représenté beaucoup de soleils dans ses tableaux, mais pour chacun d'eux, on sait précisément où se situe le soleil. D'où ça vient.
Il y a une clarté indéniable dans sa démarche, comme on dit en musique, dans ses lumières et ses ombres, ses ombres si bleues, si violettes, si méditerranéennes.
À qui Henri Sié doit-il sa dette ? À quelle lignée appartient-il ?
Je laisse aux critiques d'art le soin de répondre.
Certains penseront peut-être à Marquet.
D'autres de ces peintres retrouvés au musée de l'Annonciade qui, des décennies avant lui, furent éblouis par Saint Tropez, la courbe de ses collines et la mer aperçue entre les troncs des pins parasols.
On citera également Marko, le peintre yougoslave de Saint Tropez,
le héros de la Résistance, que Sié a tant fréquenté, tant aimé, tant admiré, et qui lui semble désormais injustement négligé...
Pour ma part, je crois que Sié doit beaucoup, avant tout, à l'art du chant.
Ce n'est pas un paradoxe. Lui qui était un superbe baryton, a retenu cette leçon simple : il est impossible de mentir en trouvant la bonne note.
Aucune prétention ne peut remplacer l’expressivité mélodieuse du ton.
En tant que peintre, il a également appris à ne pas mentir. Il retrouve la bonne couleur, encore une fois, ou l'harmonie des couleurs. Il sait que rien ne surpasse la mélodie chromatique d'une toile, comme la sensualité d'un paysage.
Comment dit-on « bel canto » pour un peintre ? je ne sais pas mais
Les peintures d'Henri Sié suggèrent néanmoins une réponse.
Ils chantent.
Frédéric Vitoux
De l'Académie française
Henri Sié, Chanteur lyrique
Les fées du lyrisme se sont sûrement penchées sur le berceau d'Henri Sié.
Autodidacte, sensible, extrêmement doué, il se découvre tardivement le coffre d'un baryton (à 28 ans) et accumule les prix. Une unanime victoire pour le concours des « Voix d'Or », puis il remporte haut la main trois premiers prix au Concours International de Paris, concours d'une très grande difficulté puisque les voix du monde entier y participent.
Plus encore, il gagne le concours International de Trévise, la Mecque du Bel Canto.
II cumule avec un égal bonheur les concerts, (Requiem de Fauré et Damnation de Faust au Vatican) et les opéras (1ers rôles dans Carmen, Faust, Don Juan, Les Noces de Figaro, Carmina Burana, etc.).
L'Europe l'acclame et les salles de Lisbonne, Amsterdam, Munich résonnent encore de ses succès.
Son talent s'épanouit sous les instructions de Raphael Kubelik, Plasson ou Prévitalli.
Il donne à nouveau le meilleur de son show avec son ami le grand pianiste : Yury Boukoff.
Ce talent est le fruit d'un travail long et persévérant. Il ne compte pas les longues heures de répétition avec la grande chanteuse « wagnérienne » Germaine Lubin, le baryton italien Gino Bechi, et travaille la mélodie avec Pierre Bernac et la pianiste Irène Aîtoff. Véritable tropézien, il donne de la magie à la messe de minuit de St-Tropez dans une église proche de chez lui.
Mais Henri a un autre talent. C'est aussi un peintre puissant et profond « d'émotions généreuses » à l'image des textures de ses notes de musique.
Là encore, s'illustre au Salon d'Automne de Paris et expose ses collections partout dans le monde : Japon, Allemagne, Suisse, Etats-Unis...
Henri Sié le passionné, nous enchante, nous surprend, nous charme. St-Tropez l'inspire comme beaucoup d'autres talents.
Aujourd'hui, il possède sa propre galerie, rue du Clocher à St-Tropez, joliement jolie.